04/11/2024 fleche
fleche
St Charles fleche
 
 

Une erreur ne devient une faute que lorsqu'on ne veut pas en démordre - Ernst Junger



Protocole Soins
Les protocoles sont réalisés par l'Aressad et n'ont pas valeur de "lois". Ils sont adaptés aux services de soins infirmiers à domicile.
(Rédaction: Hélène LANGLET)

Pour tous les soins, se laver les mains après avoir ôté les gants. En effet, le port de gants favorise la multiplication des germes. C'est un milieu, chaud, humide donc propice à la multiplication, même si on s'est lavé les mains avant. Pour les toilettes intimes, il est indispensable de porter des gants, ceci fait partie des précautions standard
 

Accident d'exposition au sang (AES)
Collyre chez une personne soignée à domicile
Conduite à tenir chez le porteur d'une sonde urinaire
Conduite à tenir au domicile
Conduite à tenir en cas de chute
Conduite à tenir en cas de mycose
Conduite à tenir face à un patient en chimiothérapie
Eau Gélifiée
Lavage simple des mains
Manucure
Pose d'un étui pénien
Prévention des escarres
Prise du pouls
Réfection du lit médicalisé
Soins de bouche
Soins divers
Soins d'hygiène oculaire
Toilette génito-anale


Protocole d'instillation de collyre chez une personne soignée à domicile


Personnes concernées :

  • IDE du SSIAD, quand il y a des IDE de soins, ou IDEL
  • Entourage

Objectif :

Appliquer une thérapeutique locale oculaire chez la personne soignée à domicile.

 

Matériel :

  • Solution hydro-alcoolique ou savon liquide pour les mains.
  • Collyre (sur prescription médicale)
  • Compresses stériles.

Recommandations :

  • Se conformer à la prescription médicale
  • Un collyre ouvert se conserve 15 j. maximum (ou plus si indication sur notice)
  • Noter en clair la date d’ouverture et de validation sur le flacon.
  • Pour la conservation du flacon, suivre les indications du laboratoire (durée, stabilité du produit et conservation).
  • Dans le doute, après ouverture du flacon, le conserver au frais (dans réfrigérateur pour les traitements contre glaucome, sinon à température de 15° à 16°) et à l’abri de la lumière (remettre toujours le flacon dans son emballage)
  • Il faut savoir que si les collyres diffusent localement au niveau des yeux, ils passent également dans la circulation sanguine à partir de vaisseaux oculaires. Ils peuvent donc être à l’origine d’effets secondaires. De même, certains conservateurs utilisés dans des collyres peuvent provoquer des allergies. Toute réaction particulière au traitement, doit être signalée au médecin prescripteur (via famille ou IDE).La durée du traitement dépend de l’affection allant de 8 jours, voire 15 j, à une prise en charge de longue durée, par exemple en cas de glaucome ou cataracte.

Déroulement du soin :

  • Se frictionner les mains à la SHA ou se laver les mains.
  • Installer si possible la personne soignée pour qu’elle puisse mettre la tête en arrière.
  • Effectuer un soin d’hygiène oculaire.
  • Demander à la personne soignée de regarder vers le haut.
  • Tirer légèrement la partie externe de la paupière inférieure vers le bas à l’aide d’une compresse enroulée sur le doigt.
  • Faire tomber la goutte de collyre dans le cul de sac conjonctival sans toucher l’œil avec le flacon (risque de douleur et de contamination).
  • Demander à la personne de garder l’œil fermé durant  15 secondes, pour éviter la dilution trop rapide du collyre par le liquide lacrymal sécrété lors du battement des paupières.
  • Demander à la personne de changer son regard de direction.
  • Essuyer le surplus de collyre avec une compresse.
  • Procéder de la même manière pour l’autre œil.
  • Eliminer le matériel souillé.
  • Se frictionner les mains à la SHA ou se  laver les mains.
  • Réinstaller la personne soignée.
  • Il arrive que deux collyres soient nécessaires ; selon les produits, il faut attendre environ 15 minutes entre les deux applications.

Transmissions :

  • Cocher le soin dans le diagramme de soins avec précision de l’identification des produits.
  • Noter en transmission toute intolérance locale. Une tolérance médiocre d’un collyre peut s’observer soit dès l’institution du traitement, soit à la longue, après plusieurs mois ou plusieurs années de traitement. Les principaux signes d’intolérance locale sont une sensation de brûlure oculaire ou de picotements se prolongeant plus de dix minutes après l’instillation, des rougeurs et des douleurs oculaires. Dans certains cas, les paupières sont sensibles, rouges, gonflées. Il est nécessaire de parler de ces irritations au médecin via famille ou IDE

 

Document Aressad octobre 2009
réalisé par Monique Guillin (IDEC SSIAD Mutualité Française Ardennes,
validé par le Docteur Alame, Médecin ophtalmologue à Charleville-Mézières.

 
HdP