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Protocole Soins
Les protocoles sont réalisés par l'Aressad et n'ont pas valeur
de "lois". Ils sont adaptés aux services de soins infirmiers à domicile.
(Rédaction: Hélène LANGLET)
Pour tous les soins, se laver les mains après avoir ôté les gants. En effet, le port de gants favorise la multiplication des germes. C'est un milieu, chaud, humide donc propice à la multiplication, même si on s'est lavé les mains avant. Pour les toilettes intimes, il est indispensable de porter des gants, ceci fait partie des précautions standard
Pose d'un étui pénien
Objectifs:
- Recueillir les urines chez l’homme incontinent et
les collecter dans une poche.
Matériel :
Sur un plan de travail propre et dégagé :
- Matériel pour la toilette génitale
- Etui pénien adapté à la verge
- Poche à urines
- Support de la poche
- 1 sac poubelle pour le matériel sale
- Gants non stériles à usage unique
- savon liquide et serviette pour le personnel
Actions :
Afin de respecter la pudeur du patient, (et pour éviter les courants
d’air), fermer portes et fenêtres si besoin.
Demander au patient s’il n’a besoin de rien (urinal,…)
Se laver les mains.
Après avoir effectuer la toilette génitale, enfiler l’étui
sur la verge sans décalotter, le faire dérouler et adhérer
à la verge. En fonction des marques : enrouler si besoin la bande adhésive
autour de la verge sans serrer.
Raccorder l’étui à la poche à urines, sans faire
de coudes.
Accrocher la poche, au lit, au fauteuil, ou autour de la jambe.
Se laver les mains.
Transmissions :
Transmissions écrites sur le dossier de soin (soin, état de
la peau), et orales à l’infirmière si besoin.
Important :
• En cas d’œdème, de plaie, de mycose,…ne
pas poser d’étui, laisser au repos pendant quelques jours.
• Ne pas raser le patient, car ceci est source d’infection, mais
couper les poils si besoin.
• Ne pas arracher l’étui pénien pour le retirer, le
dérouler en douceur.
• Changer l’étui pénien tous les jours après
la toilette.
• Eviter de mettre du sparadrap pour maintenir l’étui en
place.
• Agir avec tact, expliquer les actions.
• Ne jamais laisser traîner la poche à urines à terre.
• Vérifier le modèle avant de le poser, et veiller à
ce qu’il soit adapté (il existe des modèles courts ou longs,
et plus ou moins larges).
• Changer la poche à urines 2 fois par semaine minimum, en fonction
des habitudes du patient.
• Chez certains patients (religion, intervention chirurgicale,…),
le « recalottage » est impossible.
CRF SSIAD Sedan – juillet 04